Mardi 17 décembre 2013 à 20h30 au Zénith de Pau
Akram Khan est devenu ces dernières années l’un des chefs de file de la danse contemporaine britannique, grâce à une danse énergique et spectaculaire fusionnant la tradition du kathak et la danse contemporaine occidentale. Le théâtre Sadler’s Wells de Londres lui a proposé de célébrer, à sa manière, l’anniversaire du Sacre du printemps. Délaissant l’apport de Nijinski, Akram Khan se concentre sur la partition de Stravinsky ou plutôt son impact fulgurant, sa rudesse, ses aspérités révolutionnaires qui bouleversèrent à jamais la composition musicale.
Se tenant à l’écart des règles classiques, synonymes de mesure et d’harmonie, qui ont présidé à l’achèvement de ses pièces précédentes, fort de l’immense succès de Vertical Road ou de DESH, l’artiste renouvelle son processus créatif et invente de nouveaux outils. Aller au-delà des apparences, faire plus de place à l’imagination, s’écarter du naturalisme, autant de leçons qu’Akram Khan dit avoir apprises de Stravinsky, de son processus de travail qu’il a patiemment étudié, mais aussi de l’homme Stravinsky tel qu’il apparaît dans ses écrits. Si les effluves du Sacre originel se font sentir tel un lointain souvenir partagé, la quête initiée par le chorégraphe le porte plutôt sur les rives de l’invisible, de l’ombre, des forces sous-jacentes qui président aux destinées des œuvres et des hommes.
Akram Khan Company
Direction artistique et chorégraphie Akram Khan
Compositeurs Nitin Sawhney, Jocelyn Pook et Ben Frost
Producteur Farooq Chaudhry
Pièce créée avec et interprétée par Kristina Alleyne, Sadé Alleyne, Ching-Ying Chien, Sung Hoon Kim, Denis ‘Kooné’ Kuhnert, Hannes Langolf, Yen-Ching Lin, TJ Lowe, Christine Joy
Ritter, Catherine Schaub Abkarian et Nicola Monaco
Conception des costumes Kimie Nakano
Conception lumière Fabiana Piccioli
Scénographie Matt Deely
Dramaturgie Ruth Little
Recherche et documentation Joel Jenkins
Assistants chorégraphes Andrej Petrovic et Jose Agudo
Partenariat colas - Akram Khan Company
Crédit photo Jean-Louis Fernandez